Voici les signes qui nous permettent du moins, c'est ce qu'estiment certains médias de reconnaître un menteur des plus expérimentés.
Un clignement trop fréquent
Pour établir un certain lien de familiarité, les menteurs expérimentés n'hésitent pas à regarder leur interlocuteur directement dans les yeux. Ainsi, il faut garder un œil sur la fréquence de clignement: beaucoup de gens clignent plus souvent quand ils mentent, met en garde le magazine Focus.
Un langage corporel coincé
Il n'est pas rare qu'une personne qui ment ne se sente pas à l'aise et tente tant bien que mal de garder un certain éloignement, affirme le site d'actualités Nachrichten. Les bras croisés, les paumes des mains dissimulées, les mains devant le visage, une position peu naturelle, tout cela peut témoigner du fait que votre interlocuteur cherche à dissimuler quelque chose.
Des expressions du visage peu contrôlées
Bien que certains menteurs parviennent à maîtriser leur langage corporel, rares sont ceux qui puissent contrôler leurs expressions faciales, poursuit le site Karriere. Ainsi, les soi-disant micro-expressions peuvent révéler pendant un court instant des sentiments cachés tels que la colère, le mépris ou la haine.
Une discrépance entre le langage corporel et les paroles
Quand les paroles de l'interlocuteur ne correspondent pas à son langage corporel, il n'est pas exclu que cette personne vous mente, met en garde le journal Huffington Post. À titre d'exemple, quand votre interlocuteur fait non de la tête, mais en même temps dit «Oui».
Une attention détournée
Le menteur cherche instinctivement à détourner l'attention de son interlocuteur et commence par exemple à ranger son espace de travail, poursuit Focus Online. Par ces manœuvres, l'hypocrite évite ainsi de regarder son interlocuteur directement dans les yeux.
Une tactique dilatoire
Des mensonges signifient du stress. En premier lieu, quand on pose des questions embarrassantes, le menteur a besoin de plus de temps pour inventer une réponse appropriée, explique Die Welt. À ces fins, il utilise de diverses tactiques dilatoires. Par exemple, il répète la question posée ou demande «Pardon?», même s'il avait en fait compris de quoi il s'agit.
Des détails déplacés
On a toutes les raisons de devenir suspicieux quand une personne dévoile trop de détails au début de son histoire, mais dès qu'il est question de l'essentiel ne parvient pas à donner plus d'informations spécifiques ou cherche à mettre fin le plus vite possible à la conversation, rappelle The Huffington Post.
Des euphémismes
Les menteurs cherchent à embellir les choses sur lesquelles ils ne disent pas toute la vérité, poursuit Nachrichten. À titre d'exemple, ils utilisent le mot «prendre» au lieu du mot «voler».
«Je le jure!»
Les expressions comme «honnêtement», «franchement» ou «je le jure» pourraient témoigner du fait que votre interlocuteur n'a aucun intérêt à dévoiler toute la vérité, met en garde Focus.
Des manœuvres d'évasion
Des réponses évasives à une accusation pourraient constituer l'indice d'un mensonge puisque celui qui se sent coupable recoure d'autant plus souvent à des formules comme «Pourquoi devrais-je le faire?», poursuit Karriere.
«On» au lieu de «je»
Le fait d'utiliser le pronom indéfini «on» au lieu du pronom personnel «je» peut témoigner du fait que votre vis-à-vis cherche à vous duper. Ainsi, une personne accusée à juste titre de vol dirait plutôt «on ne vole pas», au lieu de «je ne vole pas».
Des échappatoires
Beaucoup de menteurs trouvent de véritables échappatoires par le biais d'expressions telles que «autant que je m'en souvienne» ou «si je ne me trompe pas». Ainsi, ils parviennent à se laisser une marge de manœuvres au cas où leur mensonge serait découvert, conclut The Huffington Post.
Maintenant, considérez-vous comme avertis.