«Nous avons informé le gouvernement irakien qu'ils [des représentants du Parti des travailleurs du Kurdistan, PKK, interdit en Turquie, ndlr] essayent de transformer Sinjar en seconde Kandil [localité du nord de l'Irak où des bases du PKK sont déployées, ndlr]. Si vous ne les en chassez pas, une nuit, nous pouvons entrer dans Sinjar et y mettre de l'ordre», a déclaré le chef de l'État turc à Ankara.
Il a ajouté que le lutte contre les miliciens kurdes se poursuivrait en Syrie, dans les zones sous leur contrôle, y compris à Manbij, Kobané, Tell Abyad et Qamishli.
Le 20 janvier dernier, l'armée turque a lancé l'opération Rameau d'olivier sur le canton d'Afrine, région syrienne contrôlée par les Unités de protection du peuple kurdes (YPG), organisation considérée comme terroriste par Ankara.
Damas a condamné les actions turques dans le canton d'Afrine, tout en soulignant que la région était une partie intégrante de la Syrie. Moscou a pour sa part appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter l'intégrité territoriale de la Syrie.
Le 18 mars, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l'opposition syrienne soutenue par l'armée turque avait pris le contrôle total de la ville d'Afrine.