Le mauvais temps n'a en rien empêché ces 2.000 personnes, selon la Préfecture de police, de défiler samedi après-midi dans le cadre d'une «marche des solidarités» pour attirer de nouveau l'attention sur les violences policières, les discriminations et la politique migratoire du gouvernement.
Le rassemblement a réuni des collectifs de soutien aux migrants et aux familles de victimes de violences policières sur la place de l'Opéra. Les manifestants brandissaient des pancartes «Désarmons-le» et «Le racisme d'État tue».
Réunis pour la plupart à l'appel d'associations de soutien aux migrants et aux sans-papiers, les participants à la marche scandaient «Pas de justice, pas de paix», «Police partout, justice nulle part», «Mur par mur, pierre par pierre, nous détruirons vos centres de rétention».
Des manifestants ont également affiché leur soutien aux Kurdes, notamment à la ville syrienne d'Afrine, qui est récemment devenue le théâtre d'une opération militaire turque.
D'autres ont réclamé «Justiça por Marielle» («Justice pour Marielle») en hommage à Marielle Franco, conseillère municipale de Rio de Janeiro tuée à 38 ans dans le mitraillage de sa voiture mercredi alors qu'elle revenait d'un rassemblement pour la promotion des femmes noires.
«C'est un rassemblement contre les violences policières, contre les discriminations, partout dans le monde. Marielle Franco luttait pour les droits des femmes noires, contre le racisme, contre la violence de la police et des militaires, et elle a été assassinée parce qu'elle était un symbole de tout ça», a expliqué à l'AFP Natalia, une étudiante brésilienne.