Tandis que la chef du gouvernement britannique, Theresa May, reste persuadée qu'il était «très probable» que la Russie soit derrière l'empoisonnement de Sergueï Skripal, le Net ne s'avère pas partager ce point de vue. Le sentiment dominant est de demander des preuves au lieu des paroles, et le nombre de partisans de cette position ne cesse d'augmenter.
Certains sont allés plus loin et ont blagué sur une possible preuve tangible qu'elle pourrait fournir.
D'autres se sont interrogés au sujet de l'état de santé mentale de Theresa May, alors que ses propos transforment les Russes en êtres grotesquement mentalement handicapés:
On n'a pas d'ailleurs tardé à ironiser sur le rôle crucial de Mme May et du Président français dans l'affaire Skripal.
En cela, certains suggèrent que Theresa May ne devance tout de même pas le pionner des mensonges publics:
«En vérité, l'espion a été tué par des agents britanniques pour donner un prétexte pour s'attaquer à Poutine. En politique, la preuve n'existe pas, elle ne dépend que du contexte et du temps. Pour Theresa May, les preuves d'aujourd'hui peuvent disparaître demain.»
D'autres estiment que «Juste parce que le gouvernement russe produit la substance ne signifie pas qu'ils l'ont utilisé», faisant allusion à l'agent neurotoxique Novitchok (A-234), dont l'utilisation par la Russie a été rejetée par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. «Ce pourrait être des organisations terroristes qui veulent provoquer le chaos mondial. Divisés, ils tombent. Pourquoi ne pas demander à Poutine d'aider à trouver les auteurs?»
«Il s'avère que c'était Vladimir Poutine qui a mis du poison dans la pomme de Blanche Neige», ont maintenu d'autres. «Pourrait-il être lié au sort de Rip Van Winkle aussi? La police dit que le même gang pouvait causer la transformation d'une citrouille dans l'affaire Cindarella?»
La Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'implication dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations. Le Royaume-Uni a refusé de fournir des éléments de preuve, que Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, avait demandés auparavant.