Défense russe: les accusations sur les attaques chimiques en Syrie ne sont qu'un prétexte

Les provocations préparées par les radicaux de la Ghouta orientale contrôlés par les États-Unis et le Royaume-Uni sont un prétexte pour accuser Damas d'emploi d'armes chimiques et pour adopter de nouvelles sanctions, d'après le ministère russe de la Défense.
Sputnik

Les accusations contre les autorités syriennes concernant des attaques chimiques présumées ont été coordonnées à un haut niveau politique en Occident pour justifier de nouvelles sanctions, a déclaré vendredi Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.

«Le ministère russe de la Défense a annoncé à maintes reprises que les groupes radicaux contrôlés par les États-Unis et le Royaume-Uni préparaient des provocations dans la Ghouta orientale prévoyant l'emploi d'armes chimiques, en vue d'accuser Damas et "les alliés de la Syrie" […].Aucune arme chimique n'a été utilisée dans la Ghouta orientale par les troupes gouvernementales», a noté M.Konachenkov devant les journalistes.

Pas d'usage d'armes chimiques dans la Ghouta orientale, selon ses habitants
Selon M.Konachenkov, les journalistes russes, arabes et occidentaux qui étaient présent jeudi dans un couloir humanitaire de la Ghouta orientale ont interrogé des habitants de Hammuriyah sur une attaque chimique présumée qui aurait été menée dans leur ville. «Aucun habitant de Hammuriyah n'en a entendu parler», a précisé le porte-parole.

Le chef d'État-major russe Valeri Guerassimov avait précédemment déclaré disposer d'informations authentiques sur la préparation d'une provocation dans la Ghouta orientale avec l'emploi d'armes chimiques. Selon lui, les États-Unis envisagent d'accuser les forces gouvernementales syriennes d'utiliser des armes chimiques et «de porter une frappe contre les quartiers gouvernementaux de Damas».

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