Les sources, dont certaines sont liées au gouvernement légal et aux Houthis, et une autre indépendante, estiment que le but de ces négociations est de faire accepter aux rebelles houthis de renoncer à leur relation avec l'Iran, en échange de leur participation à la direction du pays, sans accaparement du pouvoir, et de mettre un terme à la rébellion en formant un gouvernement auquel participeront toutes les parties du conflit.
«La guerre, qui dure depuis plus de trois ans, se terminera dans deux mois, d'après ce qu'on nous a dit et nous sommes optimistes», a déclaré lundi le Premier ministre du gouvernement rebelle, Abdel Aziz ben Habtour, cité par le journal. «Nous sommes optimistes quant à la fin de la guerre, car pratiquement tous les objectifs ont été bombardés, et nous devons travailler sans arrêt pour résoudre tous les problèmes, et si une phase de paix commence, nous sommes prêts à y contribuer», a-t-il ajouté.
Ces discussions entre l'Alliance militaire islamique et les Houthis, selon des sources politiques, qui se tiendraient dans une capitale occidentale impliquée dans le dossier yéménite, ont démarré grâce à une médiation du Sultanat d'Oman. Tandis que d'autres sources ont indiqué, selon le journal, que le chef et le porte-parole de la délégation houthie était Mohammed Abdessalam, alors que le représentant de l'AMICT n'est pas connu.