Les habitants de la Ghouta orientale, une banlieue de Damas, qui ont quitté la région jeudi, ont déclaré à Sputnik qu'ils n'avaient pas vu de signes d'usage d'armes chimiques dans la région.
«Je ne suis certainement pas un spécialiste en armes chimiques, mais vous voyez vous-mêmes qu'il n'y a pas de brulures, d'ulcères ou de signes d'asphyxie sur les gens. Ainsi, ces affirmations sont sans fondement», a indiqué Adnan Kafuzi, habitant de la Ghouta orientale.
Selon Ibrahim Hakim, un autre habitant de la région, les informations sur l'usage d'armes chimiques sont fausses.
«Les informations annonçant l'usage d'armes chimiques contre nous ne sont pas vraies», a déclaré Ibrahim.
Auparavant, le représentant permanent russe auprès de l'OIAC, Alexandre Choulguine, a déclaré que la Russie enregistrait des récidives d'usage d'armes chimiques dans les « points chauds», par les radicaux en Syrie.
Il y a quelques jours, après la découverte d'un atelier de fabrication d'armes chimiques à Aftris, des militaires syriens ont fouillé un autre atelier rempli de substances chimiques, dont du chlore, utilisées pour élaborer des agents toxiques. Selon l'agence Sana citant son correspondant dans la Ghouta orientale, l'entrepôt de substances chimiques a été découvert sur une base d'extrémistes lors du ratissage de la localité de Chifonya.