«On peut parler d'une menace de la sortie des États-Unis de l'accord nucléaire et non pas de son annulation. C'est pourquoi de nombreux scénarios sont possibles [autour de la situation avec l'Iran, ndlr]», a précisé M.Ruoran.
D'après un autre interlocuteur de Sputnik, Ali al Heil, enseignant de sciences politiques au Qatar, l'état des choses pour Doha ne s'améliorera pas.
«Les pays qui ont imposé le blocus au Qatar, saluent la nomination de Mike Pompeo. Ils pensaient que Tillerson soutenait le Qatar», a-t-il notamment souligné.
Selon le politologue de Washington, Atef Abdel Jawad, «Donald Trump a effectué ce changement, puisque il veut rassembler autour de lui une équipe de personnes qui croient aux valeurs américains».
«Je pense que l'ancien chef de la CIA, Mike Pompeo, continuera à agir comme le chef des services de renseignement, c'est-à-dire, de la façon la plus clandestin. Ainsi, nous ferons face à de nombreuses surprises lors de l'exercice de sa fonction.»