Israël, qui avait jusqu'à présent limité son implication à des opérations ponctuelles de son aviation et de ses forces spéciales en Syrie, s'est dit prêt à lancer une guerre à part entière contre l'Iran et ses alliés (dont font partie Damas et Moscou). L'offensive terrestre des Israéliens viserait la province de Quneitra et le Liban, où les ennemis de Tel-Aviv sont les groupes paramilitaires chiites et alaouites — notamment la milice pro-iranienne, le Hezbollah et les forces armées de Damas. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Bien qu'Ankara n'ait pas réussi à mener son opération «Rameau d'olivier» sous la forme d'une blitzkrieg, les forces turques progressent tout de même. Les défenseurs d'Afrin abandonnent progressivement leurs positions et la Turquie compte s'emparer de ce canton syrien en mai, après quoi elle pourrait projeter ses forces sur Manbij. Washington devra alors soit abandonner la milice kurde (YPG) qui est son alliée sur le terrain, soit entrer en guerre contre son allié de l'Otan. La mise en garde du commandement américain disant refuser de soutenir les unités kurdes quittant la province de Deir ez-Zor et Hassaké n'a pas eu d'effet.
Washington perd des alliés dans la région. Il n'en a plus beaucoup parmi les «modérés». Si les Américains perdaient les Kurdes, ils devraient tout recommencer. On ignore pour le moment tout d'une entente entre Ankara et Moscou sur la question kurde, conclut le quotidien.
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