«Cette conférence est très importante dans le contexte actuel pour que nous ayons des positions africaines, essayer d'échanger nos vues autour des législations de nos pays, et d'identifier le rôle de nos institutions qui luttent contre le blanchiment d'argent et le trafic de tout genre», a déclaré le ministre algérien au cours du point presse qu'il a tenu dimanche à Alger, selon le communiqué du ministère de la communication algérien.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait été choisi par ses pairs africains pour être «leader dans la promotion de la vision africaine en matière de lutte antiterroriste, donc nous apportons notre contribution, et nous faisons chaque année des rapports à la commission de l'UA, lors de la conférence des chefs d'Etat», a souligné Abdelkader Messahel, selon ce même communiqué.
Rappelons que lors de la séance plénière du Forum mondial de la lutte contre le terrorisme en Afrique de l'Ouest (GCTF) qui s'est tenu le 23 octobre dernier à Alger, Abdelkader Messahel, avait souligné «l'exigence de travailler ensemble au tarissement des multiples sources de financement du terrorisme dans cette région de l'Afrique de l'Ouest, sources parmi lesquelles la prise d'otages contre rançons, le crime organisé transnational sous ses différentes formes, l'exploitation aujourd'hui très juteuse des réseaux de migration illégale, d'armes et de drogue — cocaïne, héroïne et surtout haschich — ainsi que la traite des êtres humains et le blanchiment d'argent (…)», ainsi que le rapportait le quotidien en ligne algériepatriotique. Le ministre avait alors expliqué que les différents trafics dans cette région de l'Afrique permettaient aux groupes terroristes de disposer d'énormes sommes d'argent qu'ils utilisaient pour étendre leurs activités criminelles à d'autres pays.