«S’ils comptent punir la Turquie par des sanctions, la Turquie réagira autrement que la Russie ou d’autres pays. Nous répondrons: vous ne devez pas nous menacer. Les États-Unis menacent de nombreux pays en disant par exemple "N’achetez pas de gaz à tel ou tel pays". Cela ne va pas», a indiqué M.Cavusoglu cité par le journal allemand Die Zeit.
Le commandant en chef des forces de l’Otan en Europe Curtis Scaparrotti avait précédemment déclaré que la Turquie ferait mieux de renoncer à l’acquisition des systèmes de missiles sol-air russes S-400 et que Washington mettait en garde Ankara contre «les conséquences» de cet achat.
La loi américaine CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act) destinée à «contrer les adversaires de l'Amérique au moyen de sanctions», qui est entrée en vigueur fin janvier 2018, prévoit des sanctions sur les «transactions importantes» avec des entreprises du secteur russe de la défense et du renseignement. Le Département d'État américain a qualifié la loi en question de moyen de dissuasion envers ceux qui veulent conclure des accords avec la Russie.
Le S-400 Triumph est le système de défense antiaérienne et antimissile russe le plus moderne, capable également de détruire des cibles terrestres. La portée des missiles qui équipent le S-400 dépasse les 400 kilomètres. Ils peuvent atteindre une altitude de 30 kilomètres.