«J’y pense depuis 2000»: Poutine se prononce sur son successeur

Vladimir Poutine pense à son successeur, mais estime que ce n'est pas à lui de le désigner puisque que ce sera au peuple russe de faire son choix.
Sputnik

Retrouvez plus d'articles sur l'élection présidentielle en Russie dans notre dossier spécial

Le Président russe a indiqué qu'il pensait à son successeur depuis 2000 (année du début de son premier mandat), mais que ses préférences n'avaient aucune importance, étant donné que le choix appartiendra aux Russes.

«J'y pense depuis 2000. Penser ça fait du bien, mais, au final, le choix reviendra de toute façon au peuple russe. Peu importe que quelqu'un me soit sympathique ou qu'au contraire ne me plaise pas. Les candidats se présenteront à l'élection et finalement la décision définitive sera prise par les citoyens de la Russie», a déclaré Vladimir Poutine dans une interview accordée à la NBC, en répondant à la question de savoir s'il avait choisi un successeur.

Poutine dévoile ses projets pour la présidentielle de mars 2018
Commentant les appréhensions au sujet de la destruction de tout ce qui a été fait ces dernières années après le changement du pouvoir, il a notamment fait remarquer: «Vos prétendus experts prennent leurs désirs pour des réalités. J'ai déjà entendu bien de déclarations délirantes à ce sujet.»

«Pourquoi pensez-vous qu'après moi, le pouvoir en Russie doit obligatoirement revenir à ceux qui ont hâte de ruiner ce que j'ai fait au cours des dernières années? Ce seront peut-être au contraire des gens qui voudront renforcer la Russie, lui assurer un avenir, jeter les fondations pour le développement des générations futures», a poursuivi le chef de l'État, constatant que le monde comptait pourtant assez de personnes voulant voir au poste suprême dans le pays un «détracteur».

Il s'est déclaré toutefois certain que les États-Unis souhaitaient une Russie stable.

«Les intérêts des États-Unis supposent, je crois, autre chose: que la Russie soit un pays stable, prospère et en développement», a-t-il ajouté pour conclure.

Discuter