Les chercheurs ont passé en revue plus de 126.000 cas différents partagés par trois millions de personnes pour un total de 4,5 millions de partages, s'appuyant sur des histoires vérifiées ou démenties par six sites de fact-checking américains.
D'après leurs conclusions, les fausses informations avaient 70% de chance en plus d'être retweetées «en cascade» que les vraies. Ainsi, alors qu'une histoire vraie était rarement diffusée à plus de 1.000 personnes, le 1% de fausses informations les plus virales atteignait des groupes compris entre 1.000 et 100.000 utilisateurs.
Les actualités politiques forment la catégorie de rumeurs la plus largement colportée, suivies par les légendes urbaines, les sujets économiques, le terrorisme, les sciences et technologies, les loisirs et enfin les catastrophes naturels, constate l'étude.
Parmi les explications possibles de ce phénomène, les chercheurs citent notamment l'aspect innovant sur lequel peuvent jouer les fausses informations, ces dernières ayant souvent un contenu plus «original» et susceptible d'inspirer des émotions différentes.