Les spéculations sur l’ingérence présumée de Moscou dans la vie politique aux États-Unis sont un exemple de manipulations cyniques d’un petit groupe de personnes, a déclaré l’homme d’affaires russe Oleg Deripaska dans un article publié vendredi par le site The Daily Caller.
«Les technologies et la désintégration du journalisme factuel ont permis à un groupe étonnamment petit de personnes de saper les relations bilatérales et multilatérales. Ils cherchent à transformer une réalité qui dérange en réalité qu’ils souhaitent au nom du pouvoir et des intérêts commerciaux militaro-industriels», a indiqué M.Deripaska.
«Avant de passer à leur projet actuel, plus ambitieux, d’inverser les résultats de la présidentielle américaine, ils se sont secrètement attaqués à moi et à d’autres personnes pendant deux décennies. Les différents scénarios et rôles qu'ils ont inventé pour moi ne prêtaient à aucune critique et étaient très incohérents. Mais leurs auteurs ne faisaient qu’imiter le slogan du film Des hommes d’influence (Wag the Dog): "Nous n'avons pas besoin que cela soit vrai, il suffit de détourner l’attention"», a-t-il ajouté.
Un «groupe de milliardaires de la Silicon Valley» et le financier américain George Soros figureraient parmi ceux qui financent les spéculations médiatiques sur le «dossier russe», affirme M.Deripaska.
Le film Des hommes d’influence de Barry Levinson sorti en 1997, avec Dustin Hoffman et Robert De Niro, met en scène les machinations des conseillers d’un Président américain, candidat à sa réélection, qui est éclaboussé par un scandale sexuel quelques jours avant le scrutin. Pour détourner l'attention des électeurs, ses conseillers décident d'inventer une guerre en Albanie.