Rana Hayek a raconté à Sputnik qu'elle était à présent en dernière année d'études à l'université d'un cursus spécialisé en électrotechnique.
«J'ai choisi ce métier, parce que, depuis mon enfance, j'adore les voitures. J'aime fouiller dans un moteur et chercher la cause d'une panne. Mon père m'a toujours soutenue. Il m'a amené dans le garage de son ami et je peux ainsi mettre en pratique mes connaissances», a déclaré Rana à l'agence.
Et d'ajouter qu'au départ, on ne la prenait tout simplement pas au sérieux.
«On n'oubliait pas que j'étais venue au garage avec mon papa. Mais après, on a vu en moi une spécialiste et on me confie désormais des voitures. Quoi qu'il en soit, certains affirment toujours que ce boulot ne me convient pas», a poursuivi la jeune fille.
Selon elle, dans ce travail, la force physique n'est pas aussi nécessaire qu'auparavant.
«Il y a un scanner qui diagnostique l'état de la voiture et je ne le comprends pas plus mal que les autres. On me confie aussi bien des Porsche que des voitures de courses», a expliqué Rana.
Un autre interlocuteur de Sputnik, le propriétaire du garage Suleiman al Jalah a relevé que les femmes défendaient de plus en plus énergiquement à présent leurs droits au travail.
«Je ne suis pas contre. Soyez les bienvenues dans notre monde professionnel. […] On prétendait notamment que les femmes ne pourraient pas participer à des courses automobiles aux côtés des hommes. Nous connaissons cependant la brillante pilote de rallye française, Michèle Mouton. Par conséquent, les restrictions d'autrefois n'existent plus», a conclu le garagiste.