«Le sujet des armes chimiques est devenu une des entrées du dictionnaire occidental du mensonge. Il ne s'agit que d’un chantage habituellement utilisé comme prétexte pour effectuer des frappes aériennes contre l’armée syrienne», a notamment indiqué Bachar al-Assad.
Les autorités syriennes ont affirmé à maintes reprises que tous les stocks d’armes chimiques en Syrie avaient été détruits.
«Complot» entre la coalition internationale et les terroristes
Le Président syrien a en outre souligné que la coalition antiterroriste sous commandement des États-Unis soutenait les terroristes de Daech (interdit en Russie) et d’autres combattants.
«La coalition occidentale constitue les forces armées aériennes de Daech (interdit en Russie). Cette coalition apporte son soutien à Daech (interdit en Russie), au Front al-Nosra (interdit en Russie) et à d’autres groupes terroristes», a précisé Bachar al-Assad.
La situation dans la Ghouta orientale
Selon le Président syrien, l’opération contre les terroristes dans cette région continuera.
«La majorité [de la population, ndlr] de la Ghouta orientale veut sortir de l'étreinte du terrorisme», a estimé M.Assad.
D’après lui, «il n'y a aucune contradiction entre la trêve et les combats».
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté le 24 février à l'unanimité une résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie.
Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».