«Vous savez, je n'ai ressenti aucune guerre froide ou une autre attitude à notre égard. Nous sommes restés les mêmes, les sportifs sont restés les mêmes et les juges aussi», a-t-elle affirmé répondant à une question de Sputnik lors d'une conférence de presse.
Par ailleurs, Mme Tutberdze s'est souvenue d'un épisode d'une attitude de sportifs étrangers envers les russes.
«Il y a eu un moment remarquable lors de la cérémonie de remise des médailles. Un organisateur de compétitions américain s'est approché de nous, nous a félicités et a montré quelque chose. Je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il montrait. Puis, j'ai vu que dans sa veste, dans la poche de sa veste, il avait un drapeau russe», s'est-elle rappelée.
«J'ai fait exprès de ne le mettre quasiment jamais. Avec cet uniforme, j'avais l'impression d'être une clocharde. Mais cette question n'est pas adressée aux organisateurs mais à ceux qui ont réalisé cet uniforme. Il n'y avait pas d'amour. Sérieusement, je ne me permets pas de m'habiller aussi mal», a-t-elle conclu avec une touche d'humour.
De son côté, sa petite protégée qui a remporté la médaille d'argent, Evgenia Medvedeva, a confirmé les propos de son entraîneuse.
«En ce qui concerne l'attitude des sportifs venus des autres pays, rien n'a changé. On nous reçoit de la même façon qu'on nous recevait aux autres étapes du Grand Prix ou du Championnat d'Europe. Rien n'a changé. Je pense que le patinage artistique réunit le monde et nous maintenons tous des relations amicales. Avec certains, nous communiquons un peu moins, avec les autres un peu plus […]. Ces moments rares où nous pouvons nous revoir et discuter sont très importants pour nous et nous les gardons longtemps en mémoire», a-t-elle expliqué à Sputnik.