Tout simplement historique. La ville de New York, peuplée de 8,5 millions d'habitants, n'a comptabilisé que 290 meurtres pour l'année 2017, correspondant à un taux de 3,3 pour 100.000 habitants. À titre de comparaison, c'est le nombre d'homicides le plus bas qu'ait connu la métropole américaine depuis les années 1950. Après un pic de 2.245 meurtres en 1991, leur nombre a donc été divisé quasiment par 10 en plus de 20 ans.
Selon les chiffres de l'Institut médico-légal de Paris, on note également une chute vertigineuse de 65% du nombre d'homicides à Paris pour la période 1994 (256 homicides) à 2013 (90 homicides) pour une population de 2.229.621 habitants à cette époque. Le taux d'homicides volontaires est passé de 4,8 pour 100.000 habitants à seulement 1,5.
Londres ne déroge pas à la règle, le nombre d'homicides diminue également. En 2005, la capitale britannique comptait 177 homicides (taux de 2,4 pour 100.000 habitants) et 108 homicides en 2014 (1,3 pour 100.000 habitants) pour une population d'environ 8.308.000 habitants, source Eurostat.
Pour les experts, cette diminution générale du taux d'homicides peut s'expliquer par de nombreux facteurs tels que la pacification des mœurs. Mais également, l'efficacité des services de police liée à l'amélioration des techniques. Sans compter l'augmentation du nombre de dispositifs de surveillance type caméra. Tous ces éléments additionnés semblent donc freiner le passage à l'acte.