«Quand les terroristes seront convaincus qu'ils ne peuvent pas résister à l'armée syrienne, ils chercheront des moyens d'un règlement», a expliqué M.al Hasan.
Mais la question de savoir s'ils déposeront les armes ou partiront pour d'autres zones comme cela a été le cas à Alep reste ouverte, a-t-il ajouté.
«Pour moi, le guerre contre la Syrie est menée par trois parties. Premièrement, ce sont les États-Unis, Israël et des pays occidentaux qui ont préparé un plan d'attaque contre le pays et ont distribué des rôles pour les autres dans cette campagne. Deuxièmement, ce sont leurs alliés régionaux, notamment la Turquie, le Qatar, l'Arabie saoudite et la Jordanie. Au dernier stade de la guerre, ils ont joué un rôle plus important. Troisièmement, ce sont ceux qui ouvrent la voie sur le terrain aux forces susmentionnées. Ce sont ces groupes terroristes», a expliqué l'expert.
Grâce à leurs succès militaires, Damas et ses alliés ont réussi à minimiser l'influence des puissances régionales et de Daech. C'est pourquoi les États-Unis ont dû eux-mêmes s'attaquer à l'armée syrienne et intervenir lors de combats en cours, estime M.al Hasan.
Dans ce cas, il faut espérer que les milices populaires syriennes entrées dans la ville aideront à établir des relations constructives entre les Kurdes et Damas pour régler cette situation, a ajouté l'interlocuteur de Sputnik.
«Le gouvernement syrien fournit l'aide nécessaire aux défendeurs d'Afrine, parce qu'il le considère comme son territoire et l'intervention turque comme une agression contre son intégrité», a-t-il souligné.
Ankara est coincé dans cette campagne car il n'obtient pas le résultat escompté, a constaté M.al Hasan. Dans ce contexte, il a rappelé la rencontre du 16 février entre le Président turc Recep Tayyip Erdogan et le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson qui n'a rien apporté.
La situation se développe donc dans l'intérêt du gouvernement syrien, a conclu l'interlocuteur de Sputnik.