«J'ai dit que vous étiez folles (…). J'ordonnerai que l'on tire sur votre vagin», a lancé Rodrigo Duterte début février, en s'adressant aux femmes rebelles communistes, ces «amazones qui ont laissé leurs enfants» pour rejoindre la Nouvelle armée populaire (NPA) et faire la guerre.
«C'est vrai. C'était une sorte de sarcasme», a expliqué le Président philippin, presqu'un mois après les événements en question.
Son porte-parole Harry Roque avait auparavant fourni une autre explication: «Je répète qu'il ne faut pas prendre les paroles de M. Duterte à la lettre, mais qu'il faut les prendre au sérieux».
Ces propos, qui ont suscité des rires dans l'auditoire exclusivement masculin, ont provoqué un tollé international, notamment parmi les associations défendant les droits des femmes.
Les Philippines doivent faire face à des groupes armés maoïstes, à des séparatistes et à une insurrection djihadiste.