Et d'expliquer que ce mardi, entre 11h45 et 12h25, soit pendant les heures de l'observation de la trêve, des extrémistes avaient pilonné à deux reprises le couloir humanitaire. Lancés depuis une zone située entre les villes de Douma et de Harasta, dans la Douma orientale, les obus de mortier ont explosé à 500 mètres d'un point de contrôle.
«En outre, pendant la pause humanitaire, les formations armées ont continué à attaquer les positions des troupes gouvernementales près des localités de Hazarma et de Nachabia. Après 13h00, elles sont passées à l'offensive. Ces actions s'accompagnaient de tirs nourris d'artillerie», a expliqué le général.
La Russie exhorte les formations armées de la Ghouta orientale à respecter le régime de cessez-le-feu et de ne pas empêcher l'évacuation des civils, a en outre précisé M.Evtouchenko.
Les autorités syriennes, soutenues par le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit, ont mis en place dans la localité d'al-Vafidine les conditions nécessaires pour accueillir les civils qui empruntent l'unique couloir humanitaire reliant Damas à la Ghouta orientale.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté le 24 février à l'unanimité une résolution instaurant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie.
Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».