Après Lille, Reims et Bruxelles, c'est au tour de Paris de dire adieu à ses vélos verts. Samedi 24 février, l'entreprise Gobee.bike a annoncé, dans un communiqué «la fin du service Gobee.bike» en France… L'expérience a tourné court: après seulement quatre mois d'existence, l'entreprise de vélo en libre-service et sans station a dû cesser ses activités, face au nombre trop important d'actes de vandalisme, vol et recel.
«Sur les mois de Décembre et Janvier, la destruction en masse de notre flotte s'est amplifiée en devenant le nouveau passe-temps d'individus, le plus souvent mineurs, encouragés par des contenus largement diffusés et partagés sur les réseaux sociaux», annonce l'entreprise hongkongaise dans son communiqué.
Elle ajoute qu'au total, plus d'un millier de vélos «ont été volés ou privatisés», près de 3 400 vélos ont été «endommagés», avec «environ 280 dépôts de plainte enregistrés auprès de la Police et près de 6 500 réparations effectuées par nos agents sur le terrain et nos partenaires de réparation».
La France n'a pas l'apanage de l'incivilité, dans un contexte où le marché du vélo en libre-service est de plus en plus concurrentiel. A Zurich, en Suisse, ou encore à Singapour, l'entreprise singapourienne oBike en a également fait les frais. D'autres entreprises, comme Ofo et Mobike, en profitent pour gagner du terrain à Paris… mais pour combien de temps encore?