«Notre partenariat [de l'Allemagne et de l'Europe, ndlr.] fait face à de nouvelles épreuves, l'ordre mondial qui s'est formé pendant des décennies est en train de s'effondrer, de nouvelles centre de développement et d'influence apparaissent», a-t-elle souligné avant d'ajouter qu'il serait «naïf et irresponsable de croire» que cela ne concernerait pas l'Europe.
Mme Merkel a également appelé au renouvèlement de l'Europe car, selon elle, l'Union européenne est «trop faible et trop lente» pour résoudre efficacement les questions de défense, de protection de ses frontières et de son économie.
«Nous devons accélérer le rythme, nous avons besoin d'une nouvelle dynamique: si l'Europe veut être un acteur mondial, elle doit agir comme un acteur mondial», a-t-elle ajouté.
Les délégués du congrès ont approuvé à une majorité écrasante le projet de gouvernement avec les sociaux-démocrates du SPD, un vote qui soulage Angela Merkel après une fronde interne inédite et cinq mois de troubles politiques sans précédent dans le pays.
De plus, les délégués de la CDU ont élu à la quasi-unanimité comme numéro deux du parti une fidèle de la chancelière, Annegret Kramp-Karrenbauer, qui se voit placée en orbite pour préparer l'après-Merkel, écrit l'AFP.
Cette Catholique de 55 ans, surnommée par ses initiales «AKK», peut aussi constituer un pont avec les contestataires de l'aile dure. Elle affiche des positions sociétales plus conservatrices que la chancelière et a été applaudie à tout rompre dans son discours d'aujourd'hui en promettant d'écouter tous les courants.