La Turquie salue la trêve en Syrie, mais promet de continuer la lutte antiterroriste

La Turquie salue l’adoption d’une résolution réclamant un cessez-le-feu humanitaire de 30 jours en Syrie et entend continuer de soutenir les efforts de la communauté internationale visant à prévenir sa violation.
Sputnik

Ankara soutient la résolution du Conseil de Sécurité de l'Onu proclamant un cessez-le-feu humanitaire de 30 jours en Syrie, lit-on dans le communiqué du diplomate turque Hami Aksoy rendu public dimanche.

«Nous saluons la résolution adoptée par le Conseil de Sécurité de l'Onu en réponse à l'aggravation de la situation humanitaire sur l'ensemble du territoire syrien, et notamment dans la Ghouta orientale, qui nécessite l'arrêt immédiat des hostilités pour au moins de 30 jours afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et l'évacuation médicale», apprend-on à la lecture de ce document.

Le CS de l'Onu adopte une résolution sur un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie
Selon M.Aksoy, la Turquie apporte son appui aux efforts de la communauté internationale visant à établir un cessez-le-feu global. Auparavant son pays avait fait part de ses préoccupations concernant la violation du régime de cessez-le-feu et de l'aggravation des conditions humanitaires, dont il avait accusé Damas.

«Nous avons également informé la Russie et l'Iran, garants du règlement du conflit syrien, de nos préoccupations, en soulignant que les violations continues du cessez-le-feu sapaient nos efforts conjoints dans les zones de désescalade», a déclaré Hami Aksoy.

Il a également indiqué que la Turquie resterait «ferme dans la lutte contre les organisations terroristes qui menacent l'intégrité territoriale et l'unité politique de la Syrie».

Samedi le Conseil de Sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2401 réclamant «que toutes les parties arrêtent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable».

Ankara a lancé le 20 janvier 2018 une opération, baptisée Rameau d'olivier, contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG) et le Parti de l'union démocratique (PYD) à Afrine, qui compte quelque 1,5 million de Kurdes et de réfugiés venant d'autres régions de Syrie. La Turquie considère toutes ces organisations comme terroristes.

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