«Je ne pense pas qu’au Proche-Orient qui que ce soit nie que l’intervention en Irak était une erreur stratégique et apparaît comme l’erreur stratégique du XXIe siècle», a-t-elle indiqué dans une interview donnée au site russe Gazeta.ru.
Mme Jones a en outre souligné que chaque action militaire ou terroriste visant les États-Unis était accompagnée de changement de la doctrine militaire américaine.
«L’ironie de ce qui s’est passé en Irak réside dans le fait que deux généraux du Département d’État — Colin Powell et Richard [Lee] Armitage – étaient opposés à l’intervention, tandis que des civils, dont le chef du Pentagone [Donald Rumsfeld] la soutenaient», a indiqué l’ex-ambassadrice américaine.
La détention possible d'armes de destruction massive par le gouvernement de Saddam Hussein a servi de motif officiel de l'intervention armée en Irak en mars 2003. Ces armes n'ont jamais été découvertes. En septembre 2010, Washington a officiellement annoncé la fin de cette opération militaire.
«Nous ne sommes pas allés en Irak pour apporter la démocratie. Nous avons été en Irak pour renverser Saddam Hussein. C’était une question de la sécurité», a-t-elle alors déclaré.