Des bandes armées radicales préparent une provocation avec emploi d'une arme chimique dans la banlieue orientale de Damas, a déclaré à Sputnik le chef du Réseau syrien des droits de l'Homme, Ahmad Kazem.
«Le Réseau syrien des droits de l'Homme met en garde contre une éventuelle attaque chimique [de la part des djihadistes, ndlr], selon nos propres informations dans la Ghouta orientale [banlieue de Damas investie par des terroristes, ndlr]», a noté Ahmad Kazem.
Il a fait remarquer que les terroristes pourraient employer une arme chimique contre l'armée syrienne et les civils et en rejeter la responsabilité sur le gouvernement syrien.
Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé précédemment, se référant à un habitant de la province d'Idlib, que le Front al-Nosra avait fait entrer dans la localité de Serakab plus de 20 bouteilles de chlore, préparant apparemment une provocation avec la participation de casques blancs et, éventuellement, de journalistes étrangers.
Damas a fait état à plusieurs reprises de provocations avec emploi de substances toxiques de la part de terroristes à Alep, dans la province d'Idlib et dans la banlieue de Damas.
La Suède et le Koweït ont pour leur part diffusé au Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie pour permettre la livraison d'aide humanitaire et des évacuations médicales.
Les forces gouvernementales syriennes mènent actuellement une opération dans la Ghouta orientale en vue de nettoyer la zone de groupes islamistes, notamment de Jaysh al-Islam, mais aussi du Front al-Nosra, d'Ahrar al-Sham et de Faylaq al-Rahmane.