«Les femmes peuvent maintenant lancer leurs propres entreprises et bénéficier des services en ligne [du gouvernement, ndlr] sans avoir à prouver le consentement d'un tuteur», a déclaré le ministère du Commerce et de l'Investissement sur son site Web.
Pour rappel, les Saoudiennes ont acquis de nombreux autres droits ces cinq dernières années. Celui de voter et d'être éligible en 2013. Le droit d'aller dans les salles de cinéma et les stades en 2016. Elles peuvent conduire une voiture, une moto et un camion depuis 2017. Et enfin le droit de travailler dans la restauration en 2018.
S'ajoute à cela le fait que les femmes n'ont toujours pas le droit de se marier, divorcer, ouvrir un compte bancaire, trouver un emploi ou être opérées sans l'accord de leurs tuteurs masculins, qui peuvent être, si le père est mort ou absent, le mari, un parent de sexe masculin, un frère, ou même, parfois, un fils.
Les Saoudiennes sont aussi lésées devant la Justice, puisque le témoignage d'un homme vaut autant que celui de deux femmes. Quant aux héritages, en vertu de la loi islamique, la part d'une fille correspond à la moitié de l'héritage d'un fils.