Un groupe de chercheurs dirigé par Howard Hughes et Yukiko Yamashita a mis en évidence qu'avec le temps la longueur de certaines parties du génome de ces insectes se réduisait à cause du raccourcissement des gènes ribosomiques. Cela a été observé dans des cellules de spécimens âgés de 40 jours. Ce phénomène n'avait jusqu'ici mis en évidence que chez certains organismes monocellulaires (levures). Les scientifiques ont établi que les cellules souches en question des mouches résistaient à ce vieillissement génétique.
Les chercheurs ont également découvert que la déficience de l'ADNr se transmettait à la génération suivante. Mais, à la surprise des généticiens, presque toutes les cellules de la nouvelle génération avaient à peu près corrigé la morphologie de leur noyau à leur dixième jour de vie.
Selon Yukiko Yamashita, la même reprogrammation cellulaire pourrait aussi se produire chez les humains — dans les cellules souches ou les cellules cancéreuses.
«Certes, nous ne sommes pas des mouches», mais des cellules «immortelles» pourraient aussi être présentes quelque part dans l'organisme humain, note Mme Yamashita citée par le journal MedicalXpress.