Les essais de bombes nucléaires peuvent avoir des suites fâcheuses sur les algériens pour une longue période. Le nombre de victimes des essais reste inconnu. Les seuls chiffres qui apparaissent dans des archives d'un membre français de l'Église, évoquent 42.000 victimes. Il y a trois ans, le ministère français de la Défense a déclaré que le nombre de victimes était de 27.000 personnes. Ce sont des soldats français et des habitants algériens des environs. Cependant, le taux de mortalité par cancer et d'autres maladies liées au nucléaire n'est pas dévoilé. Jusqu'à aujourd'hui, les zones contaminées restent dangereuses pour la vie et la santé. Le représentant des «Prisonniers du Désert» (un groupe de personnes qui ont purgé une peine dans les régions désertiques de l'Algérie de 1992 à 1996) Nureddin Mauhub a déclaré que de nombreux prisonniers ont été irradiés pendant leur séjour dans les prisons du désert.
L'ingénieur nucléaire Ammar Mansuri a annoncé au journal Al-Arabi al-Jadid, qu'en réalité il y avait eu plus d'explosions nucléaires en Algérie. "La France a effectué 13 essais nucléaires souterrains, 4 essais nucléaires aériens, 4 essais avec du plutonium et 35 autres essais."
Le gouvernement algérien affirme que la superficie de la zone contaminée est supérieure à 100 km2, rapporte le site du journal Al-Arabi al-Jadid. Cependant, les problèmes ne concernent pas que cette zone. C'est un territoire désertique et les vents transportent des particules contaminées sur les territoires voisins. Maintenant, il est nécessaire d'étudier le niveau de rayonnement dans le désert pour déterminer les frontières de la zone contaminée.
Le 13 février 1960 dans la région de Reggane au sud de l'Algérie colonisée, la France a effectué son premier essai nucléaire. Au total, 17 essais nucléaires ont eu lieu sur les 6 années suivantes, d'après les données officielles.