Une usine de Rosatom (Agence fédérale de l'énergie atomique) a fourni en 2017 à la France plus de 300 kg d'uranium, a indiqué le directeur de production de l'Usine de concentrés chimiques de Novossibirsk, Alexandre Evseïev, dans une interview au journal professionnel Strana Rosatom.
Cependant, en 2016, des informations ont été diffusées selon lesquelles cette usine devait fabriquer de l'uranium afin de préparer du combustible pour le réacteur français Jules Horowitz. Il s'agit d'un projet de réacteur nucléaire de recherche en cours de construction sur le centre d'études de Cadarache, consacré principalement à la recherche pour l'industrie électronucléaire et à la médecine nucléaire. Les premiers travaux ont démarré en 2007, la mise en service n'est pas envisagée avant 2021. Nommé en hommage à un grand physicien français du vingtième siècle, il s'inscrit dans un programme de développement de recherche sur le secteur nucléaire à l'échelle européenne.