Le tribunal londonien de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt à l'encontre de Julian Assange, qui ne pourra ainsi pas sortir de l'ambassade d'Équateur à Londres où il vit réfugié depuis 2012.
«Je trouve que l'arrestation est une réponse proportionnée, même si M.Assange a lui-même restreint sa propre liberté depuis plusieurs années», a statué la juge Emma Arbuthnot citée par les médias européens.
Le fondateur de WikiLeaks, 46 ans, a trouvé asile dans l'ambassade d'Équateur pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
En janvier 2018, le gouvernement équatorien a annoncé être à la recherche d'une «médiation» en vue de trouver un accord avec Londres sur la situation «insoutenable» de M.Assange.