La Palestine cherche la reconnaissance de son État sur la scène internationale via l'obtention d'un statut d'État membre à part entière à l'Onu.
«Je viens de rentrer du Japon. Un véto du Conseil de sécurité de l'Onu leur a été opposé cinq fois, principalement par l'Union soviétique. Aujourd'hui, la seule puissance qui applique le droit de véto est les États-Unis. Ils ont le droit d'exercer leur véto contre notre demande d'adhésion à part entière, même maintenant, malgré que l'Assemblée générale a reconnu à une majorité impressionnante que nous sommes un État et que nous avons le droit d'être membre. Mais l'Assemblée générale ne peut pas nous donner une adhésion à part entière», a déclaré Nabil Chaath, conseiller du Président palestinien pour la politique étrangère et les relations internationales.
«Nous poursuivrons nos tentatives, même si les États-Unis continuent à opposer leur veto. Peut-être que la communauté internationale se lassera de n'avoir que le véto américain à répondre à notre demande», a-t-il ajouté.
Nabil Chaath a confirmé l'intention d'Abbas de prononcer bientôt un discours au Conseil de sécurité des Nations unies, où le Président, selon son conseiller, confirmera l'engagement de la Palestine dans le processus de paix, qui devrait par ailleurs être revu dans un format «plus juste et multilatéral».
«Monsieur Abbas, notre Président, s'adressera au Conseil de sécurité de l'Onu au sujet du Moyen-Orient. Il va seulement prononcer un discours, puis partira. Il dira la même chose que ce que je viens de vous expliquer: qu'Israël viole grossièrement les accords existants, que les États-Unis les soutiennent sans broncher, qu'il est temps que le Conseil de sécurité approuve le processus de paix international sur la base de la Charte des Nations Unies», a déclaré Nabil Chaath.