Il s’agit de logiciels conçus pour pirater les réseaux informatiques de Russie, de Chine et d’autres pays rivaux, est-il précisé.
Se référant à des sources au sien des renseignements américains et européens, le journal indique que plusieurs mois de négociations ont précédé le marché. La valise contenant la somme en question a été laissée dans un hôtel de Berlin et, comme précise l’édition, il ne s’agissait que du premier versement, le montant total devant atteindre un million de dollars.
Outre la cyberarme, le Russe, dont le nom n’est pas divulgué, avait promis de livrer aux services des documents compromettant sur le Président Donald Trump, quoique les renseignements américains aient souligné ne pas être intéressés par ce genre d’informations de la part de l’individu qui serait prétendument lié aux services spéciaux russes et à des cybercriminels d’Europe de l’Est.
Or, apprend-on, après avoir reçu l’argent, le Russe en question n’a restitué aucune cyberarme, se limitant à fournir des informations «non vérifiées et probablement falsifiées» sur le Président américain et son entourage.
Tandis que l’Agence centrale de renseignement (CIA) n’a émis aucun commentaire à ce sujet, la NSA s’est contentée de rappeler que tous les employés de l’organisation devaient protéger les informations secrètes pendant toute leur vie.
En 2016, des hackers avaient volé des logiciels à la NSA. Comme l’écrivait antérieurement le New York Times, le vol a eu des conséquences «catastrophiques» pour l’Agence et ses spécialistes avaient cherché à les récupérer à tout prix.