Mardi, le président polonais Andrzej Duda a signé une loi sur l'Holocauste qui vise à défendre la Pologne contre ceux qui l'assimile aux crimes nazis.
«Nous trouvons que cette loi est malvenue. Il ne faut pas réécrire l'Histoire, ce n'est jamais très bon», a martelé le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur BFMTV.
Cet acte prévoit trois ans de prison pour ceux qui accusent la nation polonaise d'avoir participé aux crimes commis par le 3e Reich allemand.
Pour défendre le pays sur l'échiquier mondial et préserver son statut, il a été décidé d'éliminer l'expression «camps de la mort polonais», utilisée par les médias et les hommes politiques pour parler d'installations faites par les Allemands en Pologne occupée.
D'après Andrzej Duda, cette loi «préserve les intérêts de la Pologne», sa dignité et la vérité historique.
Certains pays comme Israël, les États-Unis et l'Ukraine ont déjà manifesté leur mécontentement à propos de ce document.