Un de perdu, dix de retrouvés: Jim Carrey quitte Facebook et est invité sur un site russe

«Il n'en a rien à faire de ce Facebook "vicieux"!» Le farceur russe Vladimir Kouznetsov a soutenu l'acteur américain Jim Carrey qui a décidé de vendre ses actions Facebook et l'a incité, lors d'une interview à Sputnik, à s'enregistrer sur les réseaux sociaux russes pour éviter l'éventualité d'une ingérence dans les élections.
Sputnik

Le blagueur russe Vovan, de son vrai nom Vladimir Kouznetsov, a indiqué à Sputnik qu'il était en accord avec l'idée de l'acteur américain Jim Carrey de quitter Facebook et qu'il lui proposait de s'enregistrer sur les réseaux sociaux russes VKontakte et Odnoklassniki (l'équivalent de Copains d'avant).

«Je soutiens entièrement Jim Carrey. Il n'en a rien à faire de ce Facebook "vicieux" puisqu'il a même transmis la paranoïa à l'acteur. Il n'a qu'à s'enregistrer sur nos réseaux VKontakte et Odnoklassniki. Ceux-ci ne viendront pas s'ingérer dans les élections américaines, c'est sûr, a dit Vladimir Kouznetsov.

Moscou explique pourquoi les USA usent de la rhétorique sur «l’ingérence russe»
L'acteur a en effet annoncé sur Twitter qu'il supprimait sa page et vendait ses actions Facebook à cause de la prétendue «ingérence russe» dans la présidentielle américaine. Sa publication est accompagnée du hashtag «unfriendfacebook» et d'un portrait du fondateur de la société, Mark Zuckerberg.

Le Congrès américain se penche actuellement sur plusieurs enquêtes au sujet de la prétendue «ingérence russe» dans les élections qui ont conduit au pouvoir Donald Trump. Selon certaines suppositions, cette «ingérence» aurait pu être exercée par le biais de réseaux sociaux.

Quand «l’ingérence russe» aux USA éclipse les succès de Trump
Facebook a attribué à «des acteurs russes» environ 80.000 messages qui ont pu être lus par 126 millions d'Américains. Mais une question demeure et la société ne précise rien à ce sujet: comment ces messages ont-ils pu influer sur les élections?

La Russie a rejeté à plusieurs reprises les allégations selon lesquelles elle aurait cherché à influencer les élections dans différents pays. Le porte-parole de la Présidence russe, Dmitri Peskov, a qualifié ces accusations de dénuées de tout fondement.

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