La visite d'une délégation d'Allemagne en Crimée prouve que les hommes d'affaires et les politiciens de ce pays veulent travailler avec la Russie, notamment sur la péninsule, a indiqué dans une interview à la chaîne RT Rouslan Balbek, député à la Douma (chambre basse du parlement russe). Il a qualifié les députés allemands d'«émissaires du bon sens».
Selon lui, cette visite témoigne de l'intention de la délégation allemande de «s'informer de la vie dans la presqu'île et de s'entretenir avec la direction de la république».
Rouslan Balbek a constaté que la politique des sanctions pratiquée par l'Union européenne restait sans effet et que son durcissement porterait «un coup trop dur même à un géant économique comme l'Allemagne».
«Tant qu'il est encore possible de freiner, il faut s'arrêter d'urgence et tout faire pour éliminer le problème. C'est le souhait de colmater la fuite dans les relations germano-russes qui a amené la délégation allemande en Crimée», a-t-il expliqué.
Cette visite a provoqué l'ire de Kiev mais Iouri Guempel, vice-président de la commission des relations internationales du parlement criméen et chef de l'autonomie culturelle ethnique allemande, a déclaré que l'Ukraine serait incapable de rompre les liens se tissant entre la Crimée et les représentants allemands.
La Crimée est redevenue russe après la tenue du référendum du 16 mars 2014 au cours duquel plus de 96% des habitants de la péninsule se sont prononcés pour la réunification avec la Russie.