#120dB, mouvement des «filles de l’Europe» contre les violences des migrants

«Nous ne sommes pas des esclaves» ou «des proies faciles»: plusieurs voix s’élèvent actuellement en Allemagne contre les violences émanant des migrants illégaux que subissent les femmes. Se considérant comme des victimes de la politique migratoire, dans le cadre du mouvement #120dB les femmes en accusent les autorités européennes.
Sputnik

Des Allemandes ont lancé le mouvement #120dB dont les participants vont aider les femmes victimes d'actes de violences commis par des migrants illégaux.

«Vous nous avez lâchées et sacrifiées. Vous prêchez le féminisme et les droits de l'homme, mais c'est vous qui êtes les véritables ennemis des femmes», déclarent-elles dans une vidéo publiée sur le site du mouvement.

Les femmes critiquent les autorités sur le fait qu'elles n'expulsent pas les criminels et ne contrôlent pas les migrants. Elles appellent les femmes à raconter, sur les réseaux sociaux, leurs histoires des violences qu'elles ont subies de migrants en accompagnant leurs publications avec le hashtag #120db.

Les participantes au mouvement citent quelques cas précis de violences commises par des migrants illégaux. Dans la ville de Kandel, des migrants ont tué une jeune fille de 15 ans, dans la ville anglaise de Rotherham, des Britanniques d'origine pakistanaise ont exploité sexuellement plus de 1.000 enfants, à Stockholm une personne originaire d'Ouzbékistan a foncé sur une foule.

«Nous sommes ce que vous essayez de réprimer, mais nous ne disparaîtrons pas. Nous ne sommes pas des proies faciles, pas des esclaves, pas des trophées de guerre ou des pertes collatérales. Nous sommes les filles de l'Europe», affirment les femmes en déclarant leur volonté de se défendre et de contre-attaquer les agresseurs.

Qualifiant leur mouvement de «véritable #metoo», lancé sur fond du scandale autour de Harvey Weinstein, les participantes soulignent qu'elles n'attendent pas d'être défendues par l'État.

Violences faites aux femmes: 2.000 manifestants réunis à Bruxelles (images)

«Les criminels nous attendent partout. Quand nous courons dans un parc. Quand, le soir, nous rentrons après le travail. Quand nous attendons un bus. Nous ne sommes pas en sécurité, parce que vous ne nous défendez pas. Parce que vous refusez de défendre nos frontières.»

Plusieurs internautes ont pris le mouvement #120dB positivement:

«Voilà enfin un mouvement féminin que je peux soutenir», estime lucyfrown.

«Une vidéo forte. Les femmes allemandes se rebellent», écrit un autre internaute.

Cependant, certains critiquent les activistes, notamment pour «l'ethnosexisme»:

««#120db n'est pas un mouvement sur les violences sexuelles, mais sur l'ethnosexisme. Il ne défend pas les droits des femmes, mais normalise les préjugés et la haine envers les hommes réfugiés et les Noirs», estime eve massacre.

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