Les ruines de près de 60.000 anciens sites mayas dissimulés dans la jungle ont été révélées dans le nord du Guatemala, relate le National Geographic. La découverte faite par une équipe internationale d'archéologues a été rendue possible grâce à la technologie de télédétection par lidar, technique de mesure à distance fondée sur l'utilisation de la lumière. Cette dernière a permis aux chercheurs de numériser l'espace, suite à quoi ils ont «enlevé» les couronnes des arbres qui empêchaient d'observer clairement le paysage sur les clichés aériens. C'est alors que les ruines de milliers de bâtiments, palais, routes, terrasses et systèmes d'irrigation ont été mises en lumière.
«La plupart des gens estimaient la population maya à près de 5 millions d'habitants», indique Francisco Estrada-Belli, archéologue de l'Université de Tulane. «Avec ces nouvelles données, il n'est plus sans fondement de suggérer qu'il y avait entre 10 et 15 millions de personnes et que nombreux étaient ceux qui habitaient dans les basses contrées et dans des zones marécageuses que nous avons considérées plus tôt comme inadaptées à la vie», a-t-il résumé.