La chronophobie est un trouble anxieux particulièrement répandu chez les détenus et les personnes âgées, mais elle peut également affecter toute personne submergée par le stress. Il s'agit d'une peur persistante du temps ou du temps qui passe. À la différence des chronomentrophobes (individus qui ont peur des horloges et montres), les chronophobes sont effrayés par l'écoulement du temps, par l'impossibilité de réussir à tout faire à temps, par le futur et parfois par la mort imminente.
Logiquement, cette phobie peut aussi entraîner une peur des fêtes et des anniversaires, ajoutent des chercheurs.
La personne est nomophobe si elle se sent plongée dans l'angoisse une fois qu'elle comprend qu'elle n'a pas son téléphone portable à portée de main. Cette phobie peut s'expliquer par une addiction au portable et se manifester par la panique à l'idée de le perdre, de le casser ou de se le faire voler. D'après des chercheurs, les personnes qui en souffrent le plus sont celles qui aiment utiliser leur portable pour y stocker des souvenirs, par exemple des photos.
Les philophobes ont peur de l'amour, de tomber amoureux et des relations émotionnelles de toute sorte. Dans certains cas, la phobie peut être liée à la tradition des mariages arrangés où les deux époux ne se connaissent presque pas. De même, des psychologues s'accordent sur le fait qu'il est normal de craindre l'amour pour un certain nombre de raisons: le véritable amour nous rend vulnérables et peut entraîner de la douleur, susciter des peurs existentielles, rompre nos relations familiales.
«Ne me touche pas!»
La peur d'être touché est désignée par le terme «chiraptophobia». Les personnes atteintes évitent tout contact avec autrui, ce qui pourrait renvoyer à des peurs sexuelles ou à des craintes de contamination. Les personnes atteintes de cette phobie peuvent également avoir la chirophobia (la peur des mains). Certaines ont une forme particulièrement intense de cette phobie et ne peuvent même pas regarder des films romantiques parce qu'elles ne supportent pas de voir les gens se toucher. Les angoisses sociales similaires commencent souvent dans l'enfance ou l'adolescence et peuvent être accompagnées par d'autres troubles anxieux ou la dépression.