Le 6 janvier, des terroristes ont lancé une attaque massive aux drones contre les sites russes de Hmeimim et de Tartous. Un Pantsir-S a détruit sept drones, six autres drones ont été neutralisés par des systèmes de guerre électronique. Aucun drone terroriste n’a atteint sa cible.
«Les systèmes destinés à assurer la défense doivent être plus performants [que les armes offensives, ndlr]. Les drones ont été classés parmi les matériels capables de menacer nos sites», a indiqué Pavel Filine, ingénieur-constructeur du Pantsir-S.
«Le véhicule du Pantsir-S est très fiable et maintenable, ce qui est très important. Il ne compte aucun élément qu’un soldat qui le conduit ne pourrait pas réparer», a noté Evguéni Roudnev, conducteur d’essai de l’usine de Toula.
Le système est doté de radars de détection et de suivi des cibles. Il est armé de deux canons bitubes de 30 mm capables de tirer 5.000 projectiles par minute et de 12 missiles d’une portée de 20 km.
Les constructeurs de l’usine de Toula ont déjà présenté une version arctique du Pantsir-S, baptisée Pantsir-SA, qui reste opérationnelle jusqu’à —50°C.
À présent, ils se préparent à dévoiler le système Pantsir-SM qui pourra même abattre des missiles balistiques.