«J'ai demandé au secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, de débattre aussi dans le cadre de l'Otan de la situation en Syrie et dans le nord du pays», indique le message officiel de Sigmar Gabriel, diffusé par le ministère allemand des Affaires étrangères.
Et de poursuivre:
«En ce qui concerne les consultations actuelles sur l'exportation d'armes pour le gouvernement, il est clair que nous n'avons pas le droit de livrer [des armes] dans une région où il y a des tensions et nous ne le ferons pas», a déclaré le chef de la diplomatie allemande cité par Der Spiegel.
D'après Sigmar Gabriel, ils sont parvenus, mercredi, à cette décision avec Angela Merkel. Ce sera donc le nouveau gouvernement, quand il sera définitivement formé, qui prendra la décision quant au renouvellement des livraisons:
«Le gouvernement en fonction est unanimement convaincu que nous ne devons pas anticiper l'issue des négociations de coalition qui sont en cours, mais qu'il faut reporter la prise de décisions sur ces questions critiques jusqu'à ce que le nouveau gouvernement soit formé.»
«Une commission aurait dû se tenir concernant les chars Leopard, mais la session a été reportée. Il ne s'agit cependant pas de suspension, ni d'annulation [des livraisons]», a déclaré le chef de la diplomatie turque aux journalistes.
L'Allemagne livre à la Turquie différents types d'armements, y compris des chars Leopard. Auparavant, Anakara avait manifesté de l'intérêt pour la construction sur le territoire turc d'une usine de production et de modernisation de chars Leopard.
L'état-major turc a annoncé le 20 janvier le lancement de l'opération «Rameau d'olivier» contre les milices kurdes positionnées dans la région d'Afrine. Dimanche, le début d'une opération terrestre a en outre été annoncé.