«Rameau d’olivier»: opération antikurde des troupes turques en Syrie

Erdogan a annoncé le début de l’opération terrestre. Le dirigeant turc a déclaré plus d’une fois auparavant qu’il était nécessaire de bannir les unités kurdes de protection du peuple (YPG) d’Afrine.

La Turquie considère ces unités comme un groupe terroriste lié au Parti des travailleurs du Kurdistan. Erdogan a promis la semaine dernière que les troupes turques «décapiteraient» les YPG.

Vendredi et samedi des militaires turcs ont pilonné les positions Kurdes. Selon l’Etat-major, ces attaques ont été entreprises en réponse aux provocations du PYD (parti kurde de l’Union démocratique).

Les médias ont fait savoir par la suite que les troupes de l’Armée syrienne libre avaient attaqué les positions du PYD.

La prochaine opération sera réalisée dans la région syrienne de Manbij, a déclaré Erdogan.

Le ministère russe de la Défense a ordonné aux militaires russes de quitter Afrine pour des raisons de sécurité.

La Russie prêtera son concours diplomatique à la Syrie et soutiendra au sein de l’Onu l’exigence de cesser l’opération, a déclaré le parlementaire russe Franz Klintsevitch.

Selon le parlementaire, l’opération turque à Afrine est une violation flagrante de la souveraineté de la Syrie.

Le ministère russe des Affaires étrangères a exhorté les autorités turques et la Syrie à faire preuve de retenue.

Le ministère de la Défense a déclaré que la crise dans la région était due aux actes des États-Unis.

La Turquie informe sur le déroulement de l’opération les autorités syriennes ainsi que l’Onu et les autres parties concernées dont la Russie.

L’opération est réalisée «en strict respect de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’unité politique de la Syrie» est se terminera lorsque les troupes auront réalisé les objectifs fixés, selon Ankara.