«Les États-Unis ont sous des prétextes inventés d'abord suspendu puis ont, à cause du manque de financement, stoppé l'exécution de leurs obligations, gardant en état opérationnel près de 10% de leur arsenal de substances toxiques et de munitions spéciales», a souligné le ministère.
Quant à la Russie, elle a avant la date butoir achevé la destruction de ses arsenaux chimiques dans le cadre de ses obligations imposées par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), indique la défense russe.
«Avant de formuler des accusations sans preuves contre la Russie et, surtout, de condamner quelqu'un dans des forums internationaux, les partenaires américains devraient être, et ne pas sembler être, un exemple pour la communauté internationale d'attitude responsable face aux exigences de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques», a ajouté la partie russe.
«Toutes les tentatives américaines d'accuser les autorités syriennes d'utilisation d'armes toxiques contre la soi-disant opposition lors de combats ne se fondent que sur des rumeurs des réseaux sociaux, des témoignages de combattants et elles n'ont jamais été confirmées par des faits», constate le ministère dans le communiqué.
Cela s'applique pleinement aux résultats soutenus par les États-Unis de la soi-disant «enquête à distance» des événements de Khan Cheikhoun, dont les conclusions sont basées sur des données provenant de réseaux sociaux, des «preuves» contradictoires venant de sources douteuses et violant les lois élémentaires de la physique, selon la partie russe.
La dispersion chimique dans la ville syrienne de Khan Cheikhoun a eu lieu le 4 avril 2017. Elle aurait fait 80 morts. L'opposition syrienne accuse Damas d'avoir mené une attaque. Les autorités syriennes indiquent qu'elles n'ont jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils ou contre les terroristes et que l'arsenal chimique syrien a été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).