Natalya Kasperskaya, cofondatrice de Kaspersky Labs et présidente du groupe InfoWatch, a donné son avis au sujet des origines de la monnaie virtuelle la plus populaire au monde, qui enregistre une dynamique négative en ce début d'année.
«Le Bitcoin est un projet des services de renseignement américains qui avait été créé pour financer rapidement l'activité du renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni et du Canada dans les différents pays du globe», a-t-elle ainsi déclaré.
Sans existence physique, le Bitcoin, lancé en 2009, s'appuie sur un système de paiement de pair-à-pair basé sur la technologie dite «blockchain» ou «chaîne de blocs». Il s'échange sur des plateformes spécifiques sur internet et n'a pas de cours légal.
Il n'est régi ni par une banque centrale ni par un gouvernement mais par une vaste communauté d'internautes et est accepté dans un nombre grandissant de transactions (restaurants, immobilier, etc.). Mais cette monnaie cryptographique est soumise à de nombreuses critiques, notamment de la part d'institutions financières telles les banques ou de gouvernements qui ne peuvent la contrôler.
Selon des analystes, la chute du cours des monnaies virtuelles, notamment du Bitcoin, a été provoquée par les indications d'un durcissement des autorités chinoises et sud-coréennes à l'égard des cryptomonnaies.
Le gouvernement sud-coréen a indiqué la semaine dernière que Séoul se préparait à interdire les plateformes d'échange de cryptomonnaies. Selon l'agence Bloomberg, la Chine s'apprêterait également à élargir l'interdiction du minage de Bitcoin.