La Chine redoute de remonter le pétrolier iranien vu le risque de nouvelle explosion

Un nouveau danger guette le pétrolier iranien Sanchi, qui a coulé en mer de Chine orientale après un incendie à bord, vu qu'une nouvelle explosion pourrait survenir à bord, a déclaré le directeur adjoint du Centre chinois de sauvetage en mer.
Sputnik

La Chine ne peut pas organiser pour l'instant la remontée du pétrolier Sanchi: les raisons ont été évoquées ce vendredi par Zhi Guanglu, directeur adjoint du Centre chinois de sauvetage en mer, lors d'une conférence de presse.

«Dans cette situation, la remontée du navire présente de grands dangers, car le pétrolier pourrait encore receler du condensat pouvant provoquer une nouvelle explosion. Le bateau gît par une profondeur de 115 mètres et est assez grand, ce qui rendra l'opération compliquée.»

Il a souligné que le gouvernement chinois suivait de près la situation et le déroulement de l'enquête et que ce dernier avait mis en place un groupe de travail spécial pour diriger les opérations.

«Selon les spécialistes, il importe avant tout d'achever les recherches et les opérations de nettoyage. Le meilleur moyen de le faire est de remonter le navire. Toutefois, selon les conventions internationales, ces opérations ne peuvent être effectuées qu'avec l'accord de l'armateur», a-t-il ajouté.

Naufrage du pétrolier iranien Sanchi
Le pétrolier Sanchi, exploité par la National Iranian Tanker Co (NITC) et battant pavillon panaméen, transportait 136.000 tonnes de condensat, extrêmement inflammable. Il a pris feu le 6 janvier au large de la côte est de la Chine après être entré en collision avec un vraquier chinois, le CF Crystal. Le pétrolier iranien a coulé dimanche dernier après avoir brûlé pendant une semaine et a relâché une nappe de pétrole d'une superficie de plus de 100 km2.

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