Ankara face à l’initiative US: pas d’«armée terroriste» près des frontières turques

Le Conseil de sécurité nationale turc (MGK) s’est prononcé sur l’initiative des États-Unis de constituer une «Force de sécurité aux frontières».
Sputnik

Force frontalière des USA en Syrie: une éventuelle réponse d’Ankara, Moscou et Téhéran
La Turquie mettra tout en œuvre pour empêcher la mise en place près de ses frontières d’une «Force de sécurité» créée par les États-Unis en Syrie, est-il annoncé dans la déclaration du MGK qui s’est réuni ce mercredi sous la direction du Président Recep Tayyip Erdogan.

«La Turquie ne permettra pas de créer un couloir terroriste ou une armée terroriste près de ses frontières. À cet égard, toutes les mesures appropriées seront adoptées», a-t-il été déclaré.

Et d’ajouter qu’Ankara estimait que toutes les armes que les États-Unis avaient livrées à «l’organisation terroriste – force d’autodéfense kurde – doivent être collectées et récupérées sans délais», indique le document.

Syrie: les projets américains pour créer une force frontalière de sécurité
Plus tôt, la coalition internationale dirigée par les États-Unis avait entamé conjointement avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) la mise en place de la soi-disant «Force de sécurité aux frontières». Formées en 2015, avec un soutien actif des États-Unis, elles avaient officiellement pour objectif de combattre Daech. Cette formation composée essentiellement de Kurdes syriens a reçu des armements de la part de Washington.

En commentant cette initiative, un politologue russe a estimé qu’il s’agissait d’un projet dont le but est de déstabiliser la situation en Syrie et de renverser Bachar el-Assad. Pour sa part, le porte-parole de Recep Tayyip Erdogan a jugé cette initiative d’«inacceptable».

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