Cette école, qui a été ouverte il y a quelque 40 ans, est un des plus grands établissements éducatifs de la banlieue de Deir ez-Zor. Or, après l’occupation de cette localité par les terroristes de Daech, ses locaux, bâtis pour éclairer les esprits, ont été transformés en prison et ont été le théâtre d’exécutions de masse, relate le directeur de l’école, Ibrahim al-Houaïdj.
«Les détenus étaient si nombreux que, dans une seule salle, étaient parfois enfermées jusqu’à une centaine de personnes. Une des salles de classe servait de lieu d’exécution, ils y fusillaient des gens», explique-t-il.
Les terroristes n’ont pas uniquement cherché à détruire le système éducatif du pays, mais ont aussi limité l’accès des Syriens aux médias, privant la population locale des boîtiers décodeurs et des antennes satellites. Ces derniers étaient détruits et incendiés dans la cour de l’école. D’ailleurs, on peut toujours y observer des débris. La raison est que les habitants locaux ont persuadé l’administration de rouvrir le plus vite possible l’école, alors que tous les travaux n’étaient pas encore menés à bien.
Les travaux se poursuivent. Il reste beaucoup à faire aux militaires. Comme l’a expliqué à Sputnik le général-major Evgueni Poplavski, les démineurs russes nettoient des champs, démantèlent des retranchements et enlèvent des tranchées antichar et ce afin que les engins agricoles puissent retourner aux champs.
En outre, des ingénieurs russes assurent la traversée de l’Euphrate.