Il y a entre 500 et 600 djihadistes français qui continuent de combattre au Levant, a annoncé la ministre française de la DéfenseFlorence Parly dans une interview accordée au journal Libération.
«Au Levant, de 500 à 600 personnes sont présentes, 300 environ seraient décédées. Ceux qui restent sont des combattants décidés à se battre jusqu'au bout, ce qui explique les faibles retours en France: moins de 20 en 2017», a indiqué la ministre.
Selon elle, de nombreux djihadistes détenus en Syrie ou en Irak souhaitent être rapatriés en France pour y être jugés. «Mais le souhait légitime des autorités locales de juger les crimes commis sur leur territoire ne saurait être négligé», a ajouté la ministre.
Par ailleurs, Mme Parly a donné son sentiment concernant la peine de mort pour les djihadistes français tombés entre les mains des forces de l'ordre en Irak.
«La France est par principe opposée à la peine de mort. Dans le monde entier, des ressortissants français, qui ne sont pas des terroristes, risquent la peine capitale s'ils commettent des crimes dans les pays où ils se trouvent et qui l'appliquent. Le réseau diplomatique leur porte l'assistance due à tout citoyen français, mais chaque pays a des règles», a souligné la ministre.