De fait, l'image montre une position d'échecs célèbre qui remonte à 1918. La partie opposait le champion de l'époque, l'Américain Frank Marshall (noirs), au Cubain José Raúl Capablanca (blancs). Il a fallu des années à Marshall pour planifier l'attaque contre Capablanca. Mais, celui-ci a réussi à la repousser et est sorti vainqueur de la partie.
Intéressés par le sort du fondateur de WikiLeaks, les lecteurs se sont précipités pour décrypter son message. Des discussions se sont embrasées pour comprendre quel jeu était celui de Julian Assange et ce qu'il sous-entendait.
Certains utilisateurs ont supposé que la position des pièces sur l'échiquier indiquerait qu'Assange avait quitté l'ambassade d'Équateur à Londres, où il est réfugié depuis 2012.
D'autres espéraient apparemment résoudre le mystère après avoir compris «à qui est le tour» dans cette partie.
Selon une autre interprétation, Assange réfléchit encore pour déterminer comment avancer sa prochaine pièce et il est dans une position forte face aux démarches des États-Unis.
«Cela signifierait-il que le gouvernement n'a plus de mouvements contre lui. Impasse. Il pourrait nous dire qu'il est en sécurité, et qu'ils sont coincés…»
Certains y ont vu «sa liberté et l'absence de la collusion avec la Russie».
D'autres utilisateurs ont fait remarquer que trois mouvements sont nécessaires pour faire échec et mat, ce qui a débouché sur une théorie de trois jours avant une résolution de la «partie».
D'autres encore sont persuadés que les joueurs sont Assange et Trump et que le post signifie qu'un dialogue a été établi entre les deux: «Si j'ai raison, Assange sera bientôt libéré».
Le fondateur de WikiLeaks est retranché dans la représentation de l'Équateur au Royaume-Uni depuis 2012, appréhendant d'être extradé vers les États-Unis qui veulent le juger pour la diffusion de plus de 250.000 documents secrets révélant les dessous de la diplomatie américaine. Il a récemment obtenu la citoyenneté équatorienne.