Néanmoins, comme l'indiquent des chercheurs de l'Université d'Harvard, il n'existe pas à ce jour de médicament efficace pour soigner cette maladie. D'autant plus qu'elle est souvent détectée à une phase déjà avancée lorsque certains processus irréversibles ont déjà impacté les capacités cognitives.
Pour avancer encore plus sur ce problème, la spécialiste de l'Université d'Harvard, Nancy Donovan et ses collègues ont observé le comportement de plus de 300 bénévoles âgés entre 60 et 90 ans.
Les résultats ont démontré que cette angoisse était provoquée par la présence de plaques albumineuses dans les cellules du cerveau ce qui entraînait une détérioration de l'état général de la personne. L'angoisse était souvent accompagnée de dépression.
D'après Mme. Donovan, ce signe permet de pronostiquer le développement de la maladie d'Alzheimer dans ses phases initiales ce qui pourrait faciliter considérablement son traitement.
«Les données que nous avons récoltées démontrent que la dépression et l'état permanent d'angoisse sont les premiers symptômes du développement de la maladie d'Alzheimer qui apparaissent bien avant que les capacités cognitives commencent à se détériorer. Si ce fait est confirmé par des recherches ultérieures, cette découverte nous aidera dans les diagnostics précoces ainsi que dans le traitement de cette maladie», a-t-elle conclu.